(LCP) Les députés de l’Assemblée nationale se prononcent sur une foule de sujets d’intérêt public, que ce soit au Salon bleu, en conférence de presse ou sur les réseaux sociaux. Voici quelques déclarations recueillies durant la période du 9 au 12 avril.

 

Le député caquiste Vincent Caron sur la motion des libéraux qui craignent l’utilisation du bâillon pour l’adoption du projet de loi 21 sur la laïcité :

« Je vous souligne à titre indicatif seulement que, depuis 1985, le Parti québécois a eu recours à cette mesure 70 fois. Le Parti libéral du Québec, quant à lui, a eu recours à cette procédure 85 fois. »

 

La députée Hélène David sur le projet de loi 21 et l’interdiction du port de signes religieux :

« Tu ne peux pas décider de porter tes convictions à temps partiel. (…) Ça ne marche pas, entre 9 et 5, de porter ou de ne pas porter, puis de reporter, puis de déporter. Comme j'ai dit, tu le portes pendant que tu prends ta douche, que tu es dans ton salon. La foi religieuse est quelque chose, et j'aimerais qu'on en parle avec respect, de beaucoup plus profond que ça. »

 

« Il y en a d'autres qui ne se défont jamais de leurs bagues de mariage, par exemple. Il faudrait leur couper le doigt pour l'enlever, pas parce qu'ils ont grossi, parce qu'ils y croient beaucoup. »

 

La députée péquiste Véronique Hivon sur les normes réglementaires envisagées pour le projet de loi 12 sur la portée du droit à la gratuité scolaire :

« On constate avec stupéfaction que c'est plutôt un véritable bar ouvert pour la facturation que le ministre est en train de mettre en place. Absolument tous les projets pédagogiques particuliers, sport-études, arts-études, programme international, tous les projets de concentration, profils, options développés par les écoles vont pouvoir faire l'objet de facturation auprès des parents, et ce, sans aucune balise, aucun plafond. »

 

La cheffe parlementaire de Québec solidaire, Manon Massé, sur la vision du premier ministre avec le projet de loi 17 sur l’industrie du taxi :

« Il se met à genoux devant Uber puis son PDG à 200 millions $. Coudonc, si Jeff Bezos se pointait le nez à Québec, il lui donnerait-u les clés du gouvernement? »

 

Le député péquiste Joël Arseneau concernant le ministre des Transports qui invite l’industrie du taxi à discuter avec lui de son projet de loi 17 :

« On comprend les chauffeurs de ne pas vouloir s'asseoir à cette table-là. Vous connaissez l'expression «c'est un dîner de cons», on veut les faire s'asseoir pour choisir leurs propres cercueils, alors qu'ils sont encore bien vivants. »

 

Le député libéral David Birnbaum sur le principe du projet de loi 2 resserrant l'encadrement du cannabis :

« Bon, là, le monsieur, madame qui se tient au parc, au bar pour fournir les usagers n'aurait pas l'opportunité de témoigner devant nous, mais, quand il ou elle voit la proposition de passer l'âge légal de 19 à 21, j'ai peur... se frotter les mains puis là dit : Ah bon! Mon marché me revient. »

 

Le député solidaire Sol Zanetti concernant le débat public entourant le projet de loi 21 sur la laïcité de l’État :

« Le monde voit qu'il y a beaucoup de colère. La majorité du monde ont la mèche courte. La discussion commence, le blogue ou la publication commence à s'écrire, puis, tout de suite, on en vient aux coups de gueule, tout de suite, on se juge les uns les autres. On se juge les uns les autres, et ensuite on se juge de se juger. Et ça part dans une boucle infinie et c'est la foire d'empoigne. »

 

Le député libéral Enrico Ciccone concernant son projet de loi sur les commotions cérébrales :

« Selon Statistique Canada, au niveau du hockey, là, entre cinq et neuf ans, 43 % des blessures entre 2011 et 2017 ont été des traumatismes crâniens et, sur ces blessures-là de traumatismes crâniens, 99,8 % ont été des commotions cérébrales. »

 

Le député libéral André Fortin sur l’attente pour obtenir un médecin de famille :

« À la fin septembre, il y avait 478 000 Québécois en attente d'un médecin de famille, fin octobre, 484 000, fin novembre, 492 000, fin décembre, 499 000, fin janvier, 501 000, fin février, 517 000. Et, fin mars, 527 797 Québécois sont en attente d'un médecin de famille. »

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