(LAG) Aider aux quotidiens des personnes handicapées dont des autistes grâce à des applications mobiles est-ce possible? Oui disent des chercheurs de l’UQTR qui sont à développer deux applications qui pourraient avoir un impact majeur dans la vie des enfants et adultes qui les utiliseront. Et ces deux applications sont conçues en collaboration avec la clientèle visée.

 

« Il s’agit du premier projet du genre où les utilisateurs finaux, soit les personnes vivant avec un trouble du spectre de l’autisme ou présentant une déficience intellectuelle, font partie du projet de A à Z », précise Annie Martineau du Groupe Neuro Solutions. « Selon nous, c’est la seule façon de parler de réel projet d’inclusion. D’ailleurs, nous sommes convaincus que notre société doit prendre un virage et se doter de meilleurs outils si nous voulons nous assurer que les technologies aient un réel impact dans la vie des personnes », ajoutent les professeurs Yves Lachapelle et Dany Lussier-Desrochers du Département de psychoéducation de l’UQTR. (En savoir plus)

 

Il y a 16 Chaires UNESCO rattachées à une université ou collègue au Québec, dont quatre sont à l’UQAM. Les Fonds de recherche du Québec vont verser 15 000 $ par année au cours des trois prochaines années à ces Chaires. « Les Chaires UNESCO jouent un rôle unique au sein de l’écosystème de la recherche au Québec, au Canada et sur le plan international, favorisant la coopération entre la communauté de la recherche, les universités, les collectivités locales et la société civile. »

 

Depuis combien d’années l’UQAR est-elle présente à Lévis et en Chaudière-Appalaches? Quatre décennies, rien de moins. « Dans les années 1970, l’UQAR offre des cours à temps partiel à La Pocatière et à Montmagny et plusieurs personnes de la région de Lévis se déplacent vers l’Est pour leur formation. À la suite des pressions du milieu, l’UQAR se laisse attirer vers Lévis. Des cours au certificat en animation de petits groupes et en administration sont alors offerts. Un bureau régional est implanté en septembre 1980 à Place Tanguay. Au cours de l’année 1984-1985, plus de 700 personnes réparties sur quatre sites suivent des cours à Lévis (au Collège de Lévis, à la polyvalente de Lévis, à l’Institut coopératif Desjardins et dans les salles de réunion du Motel Tanguay). Des cours sont aussi offerts en Beauce (Saint-Georges, Sainte-Marie, Saint-Joseph, Thetford et Lac-Mégantic). »

 

L’idée de créer des liens entre les producteurs agricoles et les chercheurs, entre la réalité agricole et la science, entre la pratique et la recherche, a amené Jérôme Dupras, professeur à l’Institut des sciences de la forêt tempérée à l’UQO, à organiser un sommet agroenvironnemental (30 et 31 octobre) en collaboration avec l’UPA. « Ce sommet est une première, souligne le professeur Dupras. Les occasions de réunir la réalité agricole et la recherche scientifique sont rares, et c’est, entre autres, une des raisons pour lesquelles nous avons voulu organiser ce Sommet. Il est essentiel que les résultats de recherche sortent du monde académique et qu’à l’inverse, la science se nourrisse à même les besoins et les réalités des communautés. »

 

« Francis Lévesque, professeur à l'École d'études autochtones, ainsi que Mylène Jubinville, agente de recherche en lien avec les dossiers autochtones, de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), ont collaboré à l'ouvrage collectif La blessure qui dormait à poings fermés - L'héritage des pensionnats au Québec codirigé par Marie-Pierre Bousquet et Karl S. Hele et préfacé par Maurice J. Kistabish. Le livre, publié dans la collection « Signes des Amériques », aborde l'histoire et les séquelles des pensionnats. Le lancement, qui s'est déroulé à l'Université de Montréal, fut l'occasion d'engager des échanges autour de la réconciliation entre les peuples dans le contexte du Québec actuel. »

 

Une étude statistique de six dimensions sur les adolescents de toutes les régions, une première au Québec, a été réalisée par l’Observatoire Jeunes et Société de l’INRS. Les chercheurs veulent comprendre les défis auxquels les ados québécois font face aujourd’hui au chapitre de la détresse psychologique, de leur bien-être général. « Cette étude est la plus exhaustive sur le bien-être des adolescents qui existe au Québec. Les données étudiées proviennent de grandes enquêtes de Statistique Canada, de l’Institut de la Statistique du Québec, et de données administratives recueillies par certains ministères québécois, explique Nicole Gallant, professeure titulaire à l’INRS et responsable scientifique du Portrait. »

 

Toutes les diètes ne sont pas égales. Certaines carrément dangereuses, mais d’autres sont intéressantes. Une qui a la cote depuis quelque temps est la diète cétogène qui propose beaucoup de lipides, soit des corps gras, et très peu de glucides. « Les bienfaits attribués à la diète sont nombreux : perte de poids rapide, regain d’énergie, sentiment de satiété, amélioration des capacités cognitives. Les effets positifs sur la perte de poids sont assez consensuels dans la littérature scientifique, admet David St-Pierre, professeur au Département des sciences de l’activité physique de l’UQAM. On pense aussi que la diète cétogène pourrait induire des améliorations chez les personnes atteintes de maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer et le Parkinson, ou de maladies inflammatoires de l’intestin comme la maladie de Crohn ou la colite intestinale. » Mais il y a aussi des dangers : l’acidocétose (trop de cétones) qui peut réduire la production d’insuline. Les lipoprotéines de basse densité (le mauvais cholestérol) sont aussi un problème à surveiller. (Plus d’informations)

 

Le Groupe de travail Québec-Mexique, créé en 1982 et coordonné conjointement par le Mexique et le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec, appuie la création d’un réseau de chercheurs qui se penchent sur l’intégration nord-américaine après l’Accord Canada-États-Unis-Mexique. C’est le professeur Stéphane Paquin de l’ÉNAP qui a soumis ce projet pour favoriser la mobilité des chercheurs et étudiants sur l’après-ACEUM.

 

Avec une subvention totale de 900 000 $ du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada et de FPInnovations, le professeur Marc-André Carle de TÉLUQ coordonne un projet de recherche sur la configuration et pilotage d’une scierie intelligente.

 

« Ce projet vise le développement de solutions novatrices basées sur la fabrication intelligente et connectée, afin de faciliter la migration de l’industrie forestière vers un système de production mieux adapté aux réalités actuelles et futures. En particulier, nous développerons des méthodes permettant le pilotage en temps réel des opérations dans une scierie à partir des informations recueillies à l’aide de capteurs disposés dans l’ensemble de l’usine. Chaque bille de bois et chaque planche produite pourront suivre un chemin personnalisé à travers l’usine afin de maximiser la qualité du produit et la productivité des installations. »

 

« Au Québec, la violence dans les relations amoureuses, qu’elle soit psychologique, physique ou sexuelle, touche plus de 50 % des jeunes âgés de 14 à 18 ans. Dans le but de contrer ce phénomène, la professeure du Département de sexologie Martine Hébert (UQAM) bâtira un programme de prévention et de promotion de relations amoureuses égalitaires et harmonieuses destiné aux élèves de secondaire 3 et 4. Ce projet a reçu un appui de plus d’un million de dollars de l’Agence de santé publique du Canada. »

 

Le projet qui s’intitule Promouvoir des parcours amoureux positifs chez les jeunes est à trois volets : formation des intervenants scolaires, ateliers « aux élèves et à leurs pairs aidants » et outils d’intervention pour les parents. Trois écoles de Montréal et deux du Saguenay-Lac-Saint-Jean participent au projet qui va durer jusqu’en 2023.

(Cette rubrique régulière est le fruit d'une collaboration avec le réseau de l'Université du Québec)

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