(LAG) La ministre de la Santé et des Services sociaux invite tous les établissements de santé et de services sociaux à se préparer dès maintenant pour que tout se passe bien le 8 avril, journée nationale sans temps supplémentaire décrétée par la Fédération interprofessionnelle de la santé.

 

« Je demande aux PDG des établissements de faire appel à toutes les ressources disponibles, même à ceux et à celles qui ont quitté le réseau, pour venir aider leurs collègues », a lancé Danielle McCann, hier.

 

La ministre tient cependant à rappeler au syndicat que la santé et la sécurité des patients « ne doivent en aucun cas être mises en péril » par ce geste symbolique puisqu’il s’agit du devoir éthique des infirmières de rendre ces services.

 

Engagement ferme

La ministre dit maintenir son intention d’ici la fin de son mandat de mettre fin au recours au temps supplémentaire obligatoire pour les infirmières, sans toutefois préciser d’échéancier précis.

 

« Nous ajoutons dès cette année 200 millions $ afin d'embaucher du personnel soignant dans nos CHSLD, nos hôpitaux et d'autres établissements. C'est un pas énorme dans la bonne direction. En travaillant ensemble, on va y arriver! J'ai rencontré la FIQ à de nombreuses reprises depuis que je suis en poste », a-t-elle indiqué.

 

Pour sa part, la présidente de la FIQ, Nancy Bédard, estime que cette promesse demeurera un « vœu pieux » tant qu’elle n’exigera pas de ses gestionnaires des changements profonds.

 

« Elle doit envoyer le message clair que le temps où on faisait reposer tout le fonctionnement du réseau de la santé sur les épaules des professionnelles en soins est révolu. Il y a urgence d'agir! »

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