(LCP) Le porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière de travail, le député Alexandre Leduc de Québec solidaire, nous parle de son rôle d’élu en temps de crise tout en étant le père d’une jeune fille à la maison.

 

LCP : Comment vivez-vous cette pause parlementaire alors que vous étiez très présent comme porte-parole à l’Assemblée nationale?

A.L. : C’est vraiment vraiment spécial parce qu’ayant une petite fille à la maison, c’est pas facile de travailler beaucoup et des fois je me demande si je suis à peine à un tiers, un quart productif comme je l’étais dans le temps qu’on avait une garderie, par exemple. Donc c’est difficile de vivre ça, l’incapacité à travailler beaucoup dans un moment de crise où là on pourrait, on devrait travailler encore plus que d’habitude.

 

Mon équipe de circonscription, c’est pas tout le monde qui a des enfants, donc l’équipe vient me rassurer en quelque sorte que le travail peut être fait même si moi je suis momentanément en effectif réduit.

 

LCP : Est-ce que vous vous ennuyez des allers-retours Québec-Montréal?

A.L. : Oui on s’ennuie beaucoup de Québec particulièrement parce qu’on y allait toujours en famille. J’ai la chance d’avoir une fille qui a deux ans et demi, donc qui n’est pas encore à l’école, puis ma conjointe qui rédige une maîtrise, donc elle n’a pas un horaire de 9 à 5 du lundi au vendredi. La plupart des semaines on fait l’aller-retour en famille. On monte le lundi soir puis on revient jeudi soir après le souper.

 

LCP : Avez-vous hâte de reprendre votre travail à l’Assemblée nationale?

A.L. : C’est sûr que l’ambiance au parlement c’est toujours quelque chose de particulier. Chaque fois que je rentre là tous les jours, je remercie la vie de m’avoir permis de vivre cette expérience-là, […] donc c’est sûr que je m’en ennuie et j’ai bien hâte que ça recommence.

 

Je veux qu’on recommence par contre dans une bonne situation de santé publique qu’on aura pas la crainte de se rendre au parlement puis d’être infecté puis après ça d’infecter nos amis, nos conjointes à la maison.

 

Oui j’ai hâte qu’on recommence, d’autant plus que le jour où on a fermé on commençait les consultations d’un projet de loi sur le régime québécois d’assurance parentale (P.L. 51) et on avait bien hâte de commencer avec mon collègue (Jean) M. Boulet.

 

Ça faisait un petit bout que je n’avais pas eu de commission. Ce sera au retour. Puis j’ai une de nos collègues, la stagiaire (Fondation Jean-Charles-) Bonenfant. Elle est en train de préparer ça pour qu’on soit fin prêt le moment où ça va recommencer.

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