(LCP) Avec la crise du coronavirus, les élus seront différents à leur retour sur les banquettes de l’Assemblée nationale, estime l’adjointe parlementaire de la ministre de la Justice, la députée caquiste Lucie Lecours.

 

« Ça nous fait réfléchir justement à comment on va revenir, comment est-ce qu’on va revenir au gouvernement, au Salon bleu, avec des nouvelles façons probablement de travailler puis des nouvelles façons de voir les choses », affirme-t-elle en entrevue avec Le Courrier parlementaire©.

 

« Cela nous force à avancer plus vite dans la technologie, qui est déjà une bonne chose, mais également dans notre façon de travailler, ça change de beaucoup notre réalité », constate l’élue de la circonscription Les Plaines, territoire qui recoupe les Laurentides et une partie dans Lanaudière.

 

« On a des conférences téléphoniques à tous les jours pratiquement avec différentes instances. On est beaucoup en collaboration avec les MRC, avec nos villes, avec les élus. Puis on a différents groupes et sous-groupes où on se tient informés de tous les programmes qui sortent, de la façon dont on les communique », illustre-t-elle.

 

Présence physique

Malgré une réorganisation virtuelle du travail, deux employés sont toujours physiquement présents à son bureau de circonscription, même si celui-ci est fermé au public.

 

« J’ai fait du télétravail comme tout le monde, mais il y a toujours deux personnes au bureau donc on s’alterne, il y a toujours deux personnes. Dans un premier temps, cela respecte les consignes sanitaires. On est quand même assez éloignés l’un de l’autre quand on travaille et puis ça rassure aussi les deux personnes qui travaillent ensemble dans le bureau », note Lucie Lecours.

 

« On peut se parler, on peut s’échanger de l’information, s’échanger des documents aussi. Parce que le télétravail on est toujours confinés chacun chez nous. On va s’écrire, on va se parler, ce n’est pas la même façon, ce n’est pas le même feeling, donc lorsqu’on peut justement alterner deux personnes au bureau c’est stimulant. Cela demande moins de mise à jour d’équipe. »

 

L’important, selon la députée, « c’est qu’on puisse répondre rapidement aux gens. Les gens sont inquiets, mais quand on leur répond, je le sens l’inquiétude baisse d’un cran dans la circonstance actuelle. Toutes ces petites victoires là sont vraiment importantes pour nous. »

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