(LAG) Le ministère de l'Économie et de l'Innovation cite une étude du Groupe Allianz selon laquelle l'intelligence artificielle ne comporte pas que des avantages.

 

Parmi les avantages, on pense que grâce à sa capacité à stimuler la productivité, elle devrait contribuer à une augmentation de 38 % de la rentabilité des entreprises dans 16 secteurs de 12 économies différentes d'ici l'année 2035.

 

En revanche, « dans de nombreux pays à faible revenu, l'automatisation pourrait se traduire par une hausse du chômage ». Sur le plan politique, le risque réside dans l'utilisation malveillante des applications telles qu'un agent conversationnel, « chatbot », pour manipuler les préférences politiques des citoyens.

 

En santé, on prévoit que les techniques d'analyse de données avancées accélèreront l'étude de la séquence de l'ADN, ce qui permettra le traitement et l'éradication de nombreuses maladies incurables, comme le cancer. Il y a toutefois des préoccupations quant au respect de la vie privée. On note que les risques de cyberattaques pourraient s'aggraver si un pirate informatique fait une utilisation malintentionnée d'une intelligence artificielle de type « forte » c'est-à-dire qui sont capables d'imiter la créativité de l'apprentissage humain.

 

Les risques engendrés par l'intelligence artificielle « représentent des défis pour le monde des assurances. Par exemple, selon un sondage mené par PricewaterhouseCoopers en 2017, 67 % des présidents-directeurs généraux pensent que l'intelligence artificielle et l'automatisation auront une incidence négative sur la confiance des parties prenantes dans leur secteur au cours des cinq prochaines années.

 

On estime que l'industrie des assurances devra « s'adapter à ce nouveau contexte technologique. Les couvertures traditionnelles, telles que les assurances responsabilité, les assurances de dommages ainsi que les assurances maladie et vie, devront être modifiées pour mieux protéger les consommateurs et les entreprises ». Aussi, « les compagnies d'assurances n'auront pas le choix de prendre en compte certains risques, par exemple les cyberattaques, les interruptions d'activité, le rappel de produits, etc. ».

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